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À PROPOS

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Elle s’interroge également sur le rapport intime liant des communautés d’individus à leur territoire. Qu’il s’agisse de vignerons dans la localité de Quincy (Région Centre) ou plus récemment sur les habitants de Clignancourt.

 

Après avoir travaillé de manière régulière avec le média web Rue89, elle collabore en effet depuis 2017, avec la Sierra Prod, association implanté dans le quartier de la Porte de Clignancourt à Paris. Elle réalise notamment avec la structure la série documentaire « Herbier » sur la vie sous les arbres du quartier.

 

« Paris dispose de nombreux arbres et entretient une histoire forte avec, même à Porte de Clignancourt. Avec cette série, j’avais envie de les faire voir en les « cadrant » dans le contexte particulier d’un territoire où le minéral et l’humain dominent largement. Développer un point de vue différent, sans pour autant faire l’impasse sur la vie des riverains. Il s’agissait de créer, d’épisode en épisode, une mosaïque de point de vue constituant le cœur battant de ce quartier ».

 

Depuis fin 2018, elle s’investit dans le projet « Flâneries », avec un collectif composé d’une plasticienne, une chanteuse et d’une comédienne. Par la mise en place de résidences, un festival et des rencontres avec ses habitants, l’idée principale est d’investir des lieux abandonnés de la ville et de récréer sur ce territoire un point d’ancrage, une mise en commun par le biais de manifestations in situ et une présence sur le web. « Vierzon est un territoire central mais paradoxalement en marge du reste de l’Hexagone. Le centre de la ville se vide de ses habitants au profit de la périphérie. Avec le collectif, nous souhaitons investir ce territoire du coeur de ville en y créant des oeuvres avec les habitants ».

 

Depuis 2021, Stéphanie reprend le sujet des arbres avec l’envie de faire un long métrage. Il s’agit maintenant de parler de la ville et de ses transformations par le biais des géants végétaux et des récits qu’en font les Parisiens.

Stéphanie Haski est réalisatrice de documentaire / web documentaire. Depuis plusieurs années, sa démarche artistique interroge le rapport des individus à leurs milieux (sociaux et spatiaux).

 

En 2015, elle réalise « Accorps », portrait documentaire de deux socio- esthéticiennes et leur rôle joué dans l’aide à des personnes en difficulté pour se réconcilier avec leur image.

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